La gouvernance de l’Internet est un sujet qui fait couler beaucoup d’encres depuis de longues années. Trouver un consensus lors de la mise en place des politiques qui régissent internet ainsi que son fonctionnement, est un véritable défi pour le monde.

En Afrique, les discussions sur la gouvernance de l’interne sont ouvertes depuis maintenant 20 ans et même si l’on peut constater une nette amélioration de la participation des africains dans les prises de décisions et à des hauts postes de responsabilité, il est triste de voir que la jeunesse africaine est encore en marge des échanges.

Certes des organisations telles que AFRINIC, ISOC et ICANN font d’énormes efforts pour motiver la participation des jeunes africains à travers leurs programmes de parrainage (Fellowship), les formations en ligne et divers ateliers, mais malheureusement cela reste encore insuffisant.

Car il est difficile pour ces organisations de donner la chance à tous ceux qui postulent vu le grand nombre de candidatures à chaque appel. De plus, après avoir essayé d’obtenir le parrainage pendant un certain temps, plusieurs personnes se découragent et arrêtent de postuler.

Outre l’aspect sus-cité, il faut remarquer que la gouvernance de l’internet reste encore un sujet très peu connu en Afrique. L’explication du thème en lui même n’est pas toujours facile et la compréhension des processus, du rôle et mode de fonctionnement des différentes organisations de l’écosystème internet n’est pas chose aisée.

Mais vu la force que représente la jeunesse africaine pour le développement de l’Afrique et singulièrement de l’internet, nous proposons cette approche afin d’avoir une participation plus inclusive dans les processus de gouvernance d’internet.

Proposition 1 – La mise en place d’un programme d’éducation à la gouvernance de l’internet dénommé IG Academy. Il durera six (6) mois (ou plus) et permettra aux personnes sélectionnées de bénéficier d’une formation plus accentuée. Durant, le programme de formation qui se déroulera en ligne, nous aurons en plus des cours, des webinaires et des exercices pratiques sous la forme de mission.

Proposition 2 – Sachant que la gouvernance de l’internet n’est pas enseignée à l’école, il serait judicieux de favoriser la création de Clubs d’Éducation à la Gouvernance de l’Internet (CEGI) dans les universités (publiques et privées). Avec ces clubs, l’initiation à la gouvernance de l’internet se fera désormais à l’école et deviendra ainsi plus facile. De plus, ces clubs permettrons de détecter et de former les futurs leaders d’internet.

Enfin, il est important de souligner que l’amélioration de la participation des jeunes africains à la gouvernance de l’internet ne peut être une réalité sans une véritable synergie des acteurs de la gouvernance de l’internet qui à date travaillent en solitaire sur cette question.

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